Sujet: Des p'tits pissenliiiiits ~ :D Mar 30 Juil - 20:26
Avec ce titre clair net et concis, je suis certaine que vous avez compris qu'il s'agissait là de l'endroit où j'vais poster mes... trucs écrits. Parce que souvent quand j'me relis, ma réaction c'est ça:
Donc baaah... Voilà. C'est une intro et une conclusion qui m'semble pas mal, j'vous dis anchois ou pas, c'est au choix. (Anchois, au choix, z'avez vu le jeu d'mots? Ahah~ ... Hem.)
Miss Steak
Messages : 18 Date d'inscription : 11/06/2013
Sujet: Re: Des p'tits pissenliiiiits ~ :D Mar 30 Juil - 20:27
"Retour de bâton"
Je t'aime, je t'aime... Ouais, y parait.
Ces mots prononcés au gré du vent je les ai entendu tellement de fois que je ne les crois plus maintenant. Je joue ma blasée de la vie ? Pas du tout. Cette phrase est devenue tellement à la mode, dite de manière si simple, qu'elle n'a plus d'intérêt à mes yeux.
Je t'ai rencontré tout à fait par hasard, dans un des lieux que ma vie avait choisi de me mettre à un moment donné. Tu avais quelque chose d'attirant, et je ne me maitrisais pas vraiment en ta présence. Mais ça il n'y avait que moi qui le voyais. Tu avais quelque chose qui faisait monter en moi une mélodie que je croyais ne plus jamais entendre. Ton regard, ta voix, ta façon d'être, tes expressions, que ce soit quand tu ris ou que tu méprises quelqu'un. Je réapprenais la beauté du sentiment amoureux dans toutes les contradictions qu'il englobe. Tu me rends malade, mais t'es mon calmant. Tu remues ma violence, mais tu m'inspires la douceur. Je veux m'écarter de toi pour me retrouver, mais je respire moins bien sans toi. Si tu n'es qu'une chimère ? Je me suis déjà posé la question. Mais non, je le sais maintenant, j'ai préféré regarder la vérité en face.
Des coups de coeur tu en as déjà eu, comme moi, tu me parles des tiens je te parle des miens, si futiles et si dénués d'importance à mes yeux soient-ils. On se cherche, on se tate, c'est le processus. Le processus que tout le monde connait. Je veux attirer ton attention, être unique pour toi... Et un jour, ça marche.
Toi, moi, dans un décor connu de tous. Sur le sable, dans une chambre, dans un parc... Ton regard dans le mien, ce dénouement que j'attendais tant...
"Je t'aime..."
Et voilà. Je vois déjà la suite, ta main dans la mienne, de longs baisers un peu partout, l'acte de chair, des déclarations à n'en plus finir, ça va durer un moment, puis je vais changer, toi aussi, et à ton départ je serai encore plus vide que je ne le suis déjà. Rien que d'y penser ça m'ennuie déjà. Tout faire comme tout le monde. Qu'est-ce que ça m'fait chier. Maintenant que je suis arrivée à mon but, la mer en moi est calme. Je me sens creuse. En fait nan, dégage.
Midlecter
Messages : 20 Date d'inscription : 07/04/2013 Age : 26 Localisation : HERE'S JOHNNY!
Sujet: Re: Des p'tits pissenliiiiits ~ :D Mar 30 Juil - 21:41
Omgiren,gs dhb jkvprejdsgo^pfoé"$apz jg! Hahaha, j'aime la narratrice et puis la fin aussi. En plus tu écris trop joliment, quand tu parles d'amûr c'est trop kikinou. Bref, adopte-une-Julie-qui-écrit-trop-coolement-et-qui-fé-rire.com
Miss Steak
Messages : 18 Date d'inscription : 11/06/2013
Sujet: Re: Des p'tits pissenliiiiits ~ :D Mar 30 Juil - 22:52
Bah, merci éuè puis j'suis contente que la fin fasse rire, c'est le but du fail ^^
Midlecter
Messages : 20 Date d'inscription : 07/04/2013 Age : 26 Localisation : HERE'S JOHNNY!
Sujet: Re: Des p'tits pissenliiiiits ~ :D Mar 30 Juil - 23:15
Le fail vaincra.
Miss Steak
Messages : 18 Date d'inscription : 11/06/2013
Sujet: Re: Des p'tits pissenliiiiits ~ :D Mer 31 Juil - 10:28
Histoire d'une vie
Salut petit bonhomme, dis moi qui tu es? Ca je le sais pas Le temps me le dira Si je le vois passer
J'avance le long de mon sentier En cherchant mon identité je me penche sur un étang Est-ce mon reflet de maintenant ?
Le temps avance sans répit Et j'ignore toujours qui je suis Je lève le visage vers l'azuré pour comprendre Les nuages vont tout droit sans m'attendre
Je regarde mes mains pour réaliser Qu'à présent elles sont toutes fripées Pourquoi attendre que mon heure sonne Si de toute façon je n'serai jamais personne ?
Un de plus, un de moins, Pour la vie ça ne change rien Autant alors voir des merveilles Avant que se couche mon soleil.
A toi, être suprême et délicieux Qui est aussi crainte qu'attirante Toi, qui nous surveille depuis les cieux Qui ne sera jamais l'amante
Esseulée depuis la nuit des temps Tu suscites la fascination Sans qu'aucune de ces attentions Ne t'atteigne vraiment
Toi, première victime de Cupidon Tu déambules parmis le Monde Faisant le tour d'une même ronde Cherchant ce qu'on appelle Passion
Toi, qui possède n'importe qui Où tu veux, quand tu veux Le regardant dans les yeux La solitude reste ta seule compagnie
Tes histoires sont tels des mots Ephémères, sans lendemain Chacun de tes essais sont vains A peine naissent elles qu'elles meurent aussitôt
Toi, qu'il attend au bout de sa vie Tu accours pour le chercher Maudissant ton éternité Et la fuite de son esprit
Toi, qu'on appelle tous au gré du vent Tel cet enfant délaissé Tu cherches vainements à garder Ce qui t'échappe immédiatement
Toi, que l'on voit comme monstrueuse Responsable de vies désastreuses Tu restes l'immortelle amoureuse Que l'on nomme la Faucheuse.
Midlecter
Messages : 20 Date d'inscription : 07/04/2013 Age : 26 Localisation : HERE'S JOHNNY!
Sujet: Re: Des p'tits pissenliiiiits ~ :D Sam 17 Aoû - 11:36
Histoire d'une vie est super beau, la façon dont tu écris est vraiment très jolie (comme le reste d'ailleurs) et puis c'est assez philosophique quand même c: MAIS je préfère le deuxième. Bien que le premier soit très beau, celui-là a un truc en plus je trouve (la chute peut-être?). Et puis la manière que tu as de formuler ce poème me rappelle les énigmes qu'on s'envoyait, je trouve ça super cool ^u^ BWEF: RETOURNE BOSSER ET PONDS NOUS D'AUTRES TRUCS TROP IEEEENB. Stp.
Miss Steak
Messages : 18 Date d'inscription : 11/06/2013
Sujet: Re: Des p'tits pissenliiiiits ~ :D Jeu 22 Aoû - 14:34
Les jours se répètent...
"Un jour, tu m'oublieras"
Toujours devant moi. Tu étais toujours devant moi. Quoi que tu fasses, tu suscitais ma fascination. Tu étais forte en tout, me dépassant en tout domaine. J'étais enfant comme tu disais. Je te dépasserai un jour tu verras. De tout ce que tu m'as fait connaitre, je te surpasserai. Je serai meilleure que toi. Mon modèle, ma protectrice, mon mentor, la voie que je veux suivre, que je veux garder à tout prix. Si je dois devenir humaine, je serai comme toi. Forte, fière, battante, intelligente, tactique, curieuse.
"Je suis folle ma chérie, ne me prend pas comme modèle."
Non, quand je regarde le monde qui tourne, je ne vois pas la folie en toi, mais la lucidité. La sensibilité. Je hais ce monde qui te persécute. Si il est ton ennemi, il est le mien. Je lui botterai le cul quand je t'aurai dépassée, tu verras. Si je dois être une paria, j'le deviendrai pour toi. La loi est injuste, les hommes sont prétentieux. Je refuse ce monde, pas si il te rejette.
"Ta mère n'est plus là petite, j'ai pris sa place. Ramasse petite merde."
Qui est-il ? Je te vois mais ce n'est pas toi. Ton regard... Monstrueux. J'ai peur. Je suis jeune, je sais pas me défendre toute seule face à ce genre de monstre. Reviens maman, me laisse pas !
Les années ont passé, j'ai grandi. Mais tu es toujours devant moi. Cette histoire de démon ? Un mensonge, pour que je sache que je ne dois compter que sur moi. Et pourtant, tu es toujours là. Toujours devant moi. Ne vais-je jamais réussir à te rattraper ?? Je t'observe, je t'apprends, mais je suis toujours derrière toi. Pourquoi suis-je encore si vulnérable ?
"Je ne peux pas le dire à ton frère, je fais partie d'une organisation terroriste"
Alors je me ferai avocate pour te défendre quoi qu'il arrive. Je te l'ai dis, je serai toujours avec toi. Toi, mon unique véritable alliée. Le monde est mon ennemi de toute façon, puisqu'il te persécute. De toute façon, la justice est faussée, parfois pour le bien d'un monde des têtes doivent tomber. En cette dimension, la justice s'écrit avec le sang des hommes tombés pour elle. Si je serai capable de vivre illégalement pour toi ? Tu sais bien que oui. Je te suis dévouée depuis ma naissance, et tu le sais très bien. Trop bien.
"Ma fille, on peut te faire croire n'importe quoi, tu es trop naive"
Et je continue de courir derrière toi. Tu verras, un jour je te dépasserai. Mais je dois encore me forger. Encore une leçon. Tu peux me faire croire n'importe quoi, me dire n'importe quoi, je te soutiendrai quoi qu'il arrive. Tout ceci n'est qu'un test pour te prouver que je suis fiable. Ma vie je te la dédie. Je suis née par toi et je mourrai pour toi, quoi qu'il arrive.
"Un jour, tu me haira".
Impossible. Comment peut-on hair quelqu'un comme toi ? Jamais, jamais je ne deviendrai comme les autres qui te rejettent. Je ne deviendrai pas un de ces monstres qui ne savent pas te comprendre.
Et les années passent, je te rattrape petit à petit. J'attise les compliments des adultes qui s'occupent de toi sois disant. Mensonges, ils ne sont qu'incompétents. Aucun d'eux ne te connaissent si bien que moi. Je sais à quoi tu penses, je sais ce que tu vois, je sais ce que tu ressens, je sais ce que tu vas imaginer, je sais ce que tu vas interpréter, je sais comment tu fonctionnes, je sais d'où te viennent tes manies. Tu dis que je t'ai déjà dépassée. Non pas encore. Et pourtant, plus le temps passe, plus je semble marcher tout près de toi. Même un peu devant. Mais tout est faussé et je le sais très bien. Tu as tout oublié de ce que tu savais faire. C'est de la triche.
"Tu es meilleure que moi"
Alors ça y est, j'ai assez grandi pour te dépasser hein. Ca ne change rien. Si je suis devenu aussi forte que toi, je dois te protéger, comme tu l'as fait pour moi toutes années. Plus je deviens forte, plus tu t'affaiblies. Alors je me dois d'être le baton sur lequel tu t'appuies.
"J'ai voulu mourir, je suis un fardeau pour toi"
Encore des années qui passent. Je me lasse d'entendre ces mots de ta bouche. Tout me porte à croire que tu me manipules depuis le début. Mais le fais-tu seulement exprès. Moi, qui fut ta fille, ton amie, ta soeur... Et ta mère. Je le vois bien maintenant, à force de répétition, que tu te forces à aller mal pour me garder pour toi seule. C'est touchant, mais je n'aime pas cette façon que tu as d'agir. Ce n'est pas cette personne que j'ai voulu suivre.
"Tu es meilleure que moi"
Tu ne fais rien contre.
"Un jour, tu me haira".
Oui. Je te hais de te laisser aller comme si tu n'étais rien. Je te hais de vouloir me laisser sans cesse alors que je m'accroche comme une folle à toi depuis le début. Je te hais de t'abandonner sans comprendre les leçons que tu m'as donné toi même. Ne compter que sur soi hein?
"Ma fille, on peut te faire croire n'importe quoi, tu es trop naive"
Je ne te crois plus. Chaque parole prononcée par ta bouche sonne comme du vent à mes oreilles. Tu m'as mentis tellement souvent que je ne distingue plus la vérité du mensonge dans tes mots. As tu seulement souvenir de ce que c'est de ne pas mentir.
"Je suis folle ma chérie, ne me prend pas comme modèle."
Ce monde est fou maman, tu n'es qu'une personne parmi tant d'autres. Ou alors tu cherches à te distinguer dans ta misère. C'est pathétique. Je te pensais forte, me suis-je trompée ou as-tu changée ?
"Un jour, tu m'oublieras"
Toutes ces tentatives pour te donner la mort. Toutes pour attirer l'attention. "Quoi que tu décides, je serai avec toi jusqu'au bout". "Si le monde te persécute, il est mon ennemi". "Je ne serai jamais un de ces monstres qui te font du mal".
Tu as décidé de mourir hein?... Je suis ton alliée, tu le sais. Quiconque te fera du mal sera mon ennemi. Comme tu te scarfies si bien... Un jour, je serai meilleure que toi.
Ce sang dans ces draps que tu connais si bien pour y avoir dormi si souvent. J'ai réussi où tu as échouée tellement de fois. J'ai éliminé la personne qui te faisait le plus de mal. Toi même. Si je dois devenir une paria pour toi je le ferai. Je suis devenue meilleure que toi. Je suis un monstre, maman.
"Regarde moi cette pute, elle est dégradante..." "Elle nous tape sa crise, sevi c'est une rebelle" "Tu vas finir sur les trottoires ma belle, à part écarter les cuisses et tiser t'es bonne à rien" "Et sinon ton commerce en garage à bite, tu l'ouvres quand ?" "Reluque un peu c'te shootée, encore une qu'a raté sa vie"
Fermez vos gueules tous. Ah vous me faites bien rire. Quand je vous regarde tous, j'ai encore plus envie de plonger. Comme si un oeil malsain s'ouvrait en moi. Je proclame ma liberté ? Rien à voir. La liberté, elle existe pas. Tout n'est que concours de circonstances, illusion. Et vous, bah vous êtes bien pétés dedans. Ah ah bande de cons, vous proclamez tous votre pureté. L'humain en lui même n'est qu'un pêché, c'est écrit dans la Bible. Ouais, je suis le genre de diablesse qui a connaissance des écrits divins. Vous me faites rire, parce que vous vous regardez même pas en face, vous êtes tous trop occupés à secouer le paillasson des autres en cachant la merde qu'il y a sous le vôtre. Vous savez quoi ? J'vous emmerde. J'vous emmerde tous, parce qu'au final c'est pas moi qui me fait le plus enculer. Moi, quand j'le fait, j'le choisis, parce que je sais c'que j'fais. Vous, vous faites enculer par vous même et vous le voyez même pas. Rien que votre fonctionnement est bourré de trucages. Le rire est le propre de l'Homme hein ? Demandez vous pourquoi. Moi ça me fait pas rire de le savoir. Demandez vous pourquoi vous rigolez. Moquerie, chose burlesques, scatodélire, et j'en passe sur les différents types d'humour. On rit tous pour oublier la fatalité sous laquelle on est soumis, on rigole pour oublier qu'on a de prise sur rien, et surtout, pour s'oublier soi même. Dites moi mes braves puritains, et si vous ne riiez pas, vous poseriez-vous plus de questions sur vous même et vos origines ? Et oui, je suis humaine, l'alliance d'un corps déchu et d'une âme corrompu, je suis la nonne bannie de son esprit par son propre choix, parce que je sais déjà que je suis déchue, le vice est la vertue. Ma drogue ? Pour oublier. Mais vous forcément, vous ne voyez qu'une pauvre idiote bonne qu'à se faire baiser. Et pourtant, si seulement vous saviez comme je m'emmerde quand j'le fais... J'ai seulement envie de me montrer au monde telle que je suis, telle que Dieu m'a faite. Ah blasphème comme on dit, comment une personne comme moi pourrait parler de Dieu hein ? Vous êtes si idiots, à juger les gens qui assument leurs propres tentations... Et vous, au fond de vous, allez-vous rester frustrés à vie des pêchés que vous rêvez de commettre mais que vous n'osez pas accomplir à cause du "regard des autres". Allez arrêtez, on est tous les même, tous pourris jusqu'à la moelle. Moi la pute, la salope dans l'âme, je suis allée plus loin que mes pensées. Dites moi sincérement, quelle est la chose la plus dure à faire ? Rêver silencieusement pour se cacher des autres qui rêvent de la même chose, ou assumer face au monde entier qui on est ?
... Vous savez, je ne fais pas ça que par rebellion. Je cherche à savoir qui je suis entièrement. Mon côté angélique, ça fait déjà longtemps que vous l'avez balayé avec vos clichés, et pourtant il existe.
Alors ouais, désolée, mais je préfère encore me déterriorer doucement en étant telle que je suis, être détestée pour ce que je suis plutôt qu'aimée et admirée pour ce que je suis pas. Comme dit Rabelais, le corps est la femme de l'âme. Je suis au moins lucide des scènes de ménage qui ont lieu en moi. Je tiens pas à finir névrosée pour vos conneries, j'oublierai la solitude que vous m'infligez avec un partenaire ce soir, ce sera fait. J'ai rien envie de retenir de ce monde, il est lui même une dégradation, je m'adapte c'est tout. Faut pas se mentir les gars, on agit tous pour nos seuls intérêts. L'amour, l'amitié ? Recours contre notre éternelle solitude ouais. Aucun de nous n'est fait pour être vraiment seul. Et pourtant je préfère encore affronter ma solitude qui grandit sous vos jugements et vos regards emplis de mépris. Rebellion toujours hein ? Dites vous seulement qu'on est foutus en deux parties. La bonne, la mauvaise. Et vous, comme des cons, vous cherchez tous à battre votre mauvaise partie. Et toute votre vie, vous allez vous battre contre vous même ? N'importe quoi, alors que dans la vie, votre seul et véritable allié, c'est vous même. Mais assumez vous putain !! Moi, j'associe simplement ma bonne partie à ma mauvaise, et inversement. Sauf que vous, dans votre crainte de voir votre vrai visage, vous préférez tous me juger pour vous conforter dans votre chasteté. Quel hypocrisie, c'est d'un triste j'vous jure. Le vice est la vertue j'vous dis. Se voiler la face sur ses vices n'est pas une vertue, c'est une fermeture d'esprit. Con hein ? Haha bande de cons, j'assume seulement mes deux côtés, et ça me fait un bien monstrueux. Vous vous êtes jamais dit que la sagesse ça pouvait englober les deux parties ? Yin et Yang, bouddhisme et tout ça ? Bah, laissez tomber, restez campés sur vos positions j'm'en fous, sur ce j'retourne me shooter, et danser sur les rythmes de ce monde, bonne soirée à vous dont j'ignore au moins autant que vous l'identité.
Miss Steak
Messages : 18 Date d'inscription : 11/06/2013
Sujet: Re: Des p'tits pissenliiiiits ~ :D Sam 31 Aoû - 20:59
Attrape moi si tu peux~
Salutation, je enchanté de te connaitre, qui es-tu ?
Eh bien, je suis tout ce que tu souhaites. Je suis l'ami, l'amant, le confident, l'ennemi. Je suis le manipulateur, le brigant, le truant, l'arnaqueur. Je suis l'évêque, l'enfant, le moine, le fou. Je suis l'agneau, je suis le loup, je suis la tête et je suis le pou, je suis celui qui subit autant qu'il châtie.
Je suis toi, je suis lui, je suis elle, je suis eux, mais en aucun cas je ne suis moi.
Je peux avoir le visage que tu veux que j'aie, je peux être celui que tu aimes, celui que tu hais, celui que tu admires, celui qui t'effraye. Attrape moi si tu peux.
Je suis l'arlequin aux milles visage, je suis le vent dans un mirage, je suis celui que l'on croise quand on a plus rien en quoi croire. Je suis le délivré enchainé, je suis la marionnette autonome, fais de moi ce que tu veux comme tu le sens, je t'échapperai quatre vingt dix neuf fois sur cent.
Tu veux jouer avec moi ?
Je suis le noir, je suis le blanc, je suis la balance entre les camps, cerneras tu mes véritables limites ou prendras tu la fuite ?
Joue donc avec moi, amuse toi sur mon terrain, cherche un peu le destin. Qui suis-je dis-tu ?
Je suis toi, je suis lui, je suis elle, je suis eux, mais en aucun cas je ne suis moi.
Je suis celui que tu veux, mais toi que veux tu ?
Je suis celui à qui on se confie, celui dont on se méfie, je suis l'aimé et le rejeté, je suis l'ami et le banni, celui qu'on obtient jamais quand il le faudrait.
Où suis-je ? Quelque part, dissimulé par le hasard, quitte à en donner des vertiges. Que veux-tu miser sur moi ? Vas-tu t'appuyer sur moi ou me laisser de côté, à défaut de m'attraper ? Car souviens toi, c'est lorsque tu seras certain d'avoir une prise sur moi, de me tenir entre tes doigts, que je me déroberai à toi.
Attrape moi si tu peux.
Maintenant que la partie se finit, que c'est la fin de ta vie, tu ne vois en moi qu'une chimère.
Alors enfin. Enfin je vais réaliser ce putain de rêve que j'ai depuis gamin. Je regarde le vide, tout excité. Y a pas à dire j'me sens putain d'heureux. Vu d'ici, le paysage est magnifique. Je suis paré, mon parachute est opé, j'ai plus qu'à sauter.
Rho putain j'suis excité mais j'ai trop peur. Le vent vient caresser mes cheveux. Je m'appelle Léo, j'ai 19 ans, et là, je vais faire mon premier baptême de l'air, je vais sauter dans le vide. Et dire que gamin j'me sentais héros d'avoir sauté du plongeoir de 4 mètres. Je me mordille la lèvre, je sens que le moment où mes pieds quitteront ce socle approche.
La porte s'ouvre, et tout mes potes qui y vont franchement. Pas moi. J'ai peur oui, mais je suis surtout pressé. Alors pourquoi j'y vais pas ? Je savoure ce battement avant l'accomplissement d'un rêve, elle est bien bonne ! Je frissonne, mais ce n'est pas le froid de l'altitude qui en est la cause. Un dernier battement. Je cours, prends une inspiration, puis m'élance dans ce vide qui en effraie plus d'un.
BORDEL DE MERDE.
J'me sens libre, je me mets en pic, en dépassant la vitesse de chute de mes potes. Doucement qui me disent, tu rêves mon gars. Tout le monde peut le faire, dompter le vide qui nous effraie tous, ou du moins en avoir l'impression, être excité par ce qui nous fait peur. Mais j'm'en fous de tout ça.
Tout ce qui m'intéresse, c'est la beauté des couleurs associées au bruit joyeux que fait le vent dans mes oreilles. Une putain d'explosion de sens, voilà c'que c'est. Je sens le vent cogner contre mes habits, je sens le sec qu'il amène à ma bouche, j'entends le bruit qu'il fait sur la mélodie de ma vitesse, je sens les odeurs diverses que contient l'air, et je vois le sol se rapprocher. Quand on dompte une crainte, tout nos sens explosent alors ? Je m'en fiche, j'veux pas penser.
Je sais que je ne vole pas et pourtant j'en ai l'impression. Mes potes ? Au dessus de moi, bien au dessus. Je vis ça tout seul, c'est con mais j'aime ce moment. C'est le plus excitant de toute ma vie. Je suis fasciné par ces sensations, plus rien ne compte. Ma tête est complètement vide, bordel à cul que ça fait du bien.
Mais bien sûr, toute bonne chose a une fin. Vu le nombre de mètres qui me séparent du sol je ferais mieux d'ouvrir mon parachute. Dès que j'atterris je recommence, obligé. Si j'ai crié ? Oui sûrement, mais j'ai pas fais gaffe. Bon, c'est qu'il bloque ce con. Je regarde mon sac, plus trop dans les sensations de la chute. Ou si, mais bizarrement c'est plus tout à fait pareil. Ce truc est coincé. Merde, y avait un sac défectueux... C'est moi qui l'ai prit. Bah, poisseux un jour, poisseux toujours.
Donc je vais mourir. Mes potes là haut ont du le comprendre. J'suis désolé les mecs, vraiment, j'suis con vous l'savez, un peu trop casse cou et spontané, pas très réfléchis. J'esquisse un sourire. Je me suis senti poussé des ailes que je n'ai pas. J'avoue, cette mort est belle. Crever sur un rêve. Voici donc ce fameux moment avant la mort, où toute notre vie défile sous nos yeux. Dommage que j'ai pas prit de pop corn, ça risque d'être épique. Mon coeur s'emballe malgré moi. Et oui, je vais mourir.
Souvenirs d'enfance, ma mère au petit déjeuner. Putain qu'ils étaient dégueu ces céréales... Les Golden Grams c'est largement meilleur. L'école et ses coloriages. Elle dessinait vraiment comme une brêle ma maitresse c'est dingue... J'étais déjà perplexe quand je regardais ses trucs. La primaire. Mathéo, toujours avec une croute sous le nez, c'est à se demander si c'était pas un interrupteur. Je me suis toujours demandé si ça lui servait de veilleuse la nuit, enfin quand j'étais gosse. Et puis, Déborah... Elle était jolie cette petite blonde, je disais que c'était mon amoureuse mais elle le savait pas. Ouais, je me faisais poutrer par une gamine de 9 ans, normal. Je me souviens de mémère Annette et ses confitures à la figue qui me filaient la chiasse. Et ma mère qui me forçait à bouffer pour pas la vexer alors que ça la foutait dans le même état que moi, pas très fut fut ma mother. Je me rappelle aussi m'être ouvert le genou chez la tante Muguette, elle me foutait de la bétadine j'avais l'impression qu'elle me scalpait le genou, mes parents qui étaient là "mais non c'est rien". La bonne farce. Et tonton Eudes, toujours en train de lâcher des pets bien gras à table et qui en riait fièrement alors qu'il faisait même fuir les guêpes. Je l'ai jamais trouvé drôle. Y a mon cousin aussi, Jérôme, qui bavait tout le temps, quand j'étais gamin je le fuyais pour pas qu'il me bave dessus comme un hutt parce que j'avais pas encore capté qu'il était handicapé. J'aurais quand même été un beau salaud. Le collège, ma première clope. J'avais craché mes poumons comme un vieux porc asthmatique. Et ça devant Laetitia. Putain qu'elle était belle, mais un peu sauvage. Dommage, j'aurais été un peu plus mature j'aurais pu être son pote. Ou p'tet plus. Et les devoirs... Qu'est-ce que j'ai pu sortir comme cartouche parce que je les avais pas fait... Je crois que ma meilleure excuse ça a été d'accuser un pote de me l'avoir piqué, il s'est fait coller à ma place. Ouais, je suis devenu con, mais c'était marrant. Mon premier baiser... Une catastrophe. Mais tellement drôle. Avec Roxane, c'était pas un canon mais elle était sympa. Mais voilà le patin... Quand elle a voulu rentrer sa langue dans ma bouche j'ai du me sentir agressé, j'ai poussé comme un con, donc on était deux blaireaux à pousser. C'était moche mais très drôle. Et ces soirées avec mes potes... Je les compte plus, soit à se faire des concours de celui qui bouffera le plus de pizza, que j'ai jamais gagné au final, ou alors à geeker comme des porcs, ou se faire des paris à la con en boite de nuit... Je les kiffe ces mecs, ils sont aussi tarés que moi.
Je vois le sol qui s'approche, et j'entends mes potes hurler de frayeur derrière moi. Y a que moi qui sois calme en fait. Normal, c'est eux qui vont rester, moi je vais Y rester, mais c'est pas tout à fait la même chose. Normalement, la logique veut qu'on ait une pensée pour sa famille ou sa copine, mais moi j'ai pas d'copine. Donc ma dernière pensée, elle sera pour mes potes. Mes frères, qui m'ont soutenus dans les coups les plus durs. J'vous kiffe les mecs, portez vous bien surtout, faites gaffe à vous, et changez pas, même si j'serai plus là pour voir.
Je me retourne, un sourire joyeux et tout ce qu'il y a de plus serein aux lèvres. Ouais les mecs, j'vais crever, et tout ce que j'trouve à faire c'est vous sourire. Parce que quand j'vous regarde, je repense à tout ce qu'on a partagé, à tout ces moments de fous rire, de bagarre par fois, ces moments où on partageait nos déceptions amoureuses... Je fais un de ces signes de soldat, la main sur la tempe pour ensuite la diriger vers eux. A plus les mecs, on s'reverra là haut, et cette fois ci on emmerdera les anges en leur piquant le cul avec nos fourches.
"LEOOOOOO !!!!"
Carpe Diem les mecs, vivez sans regrets.
Miss Steak
Messages : 18 Date d'inscription : 11/06/2013
Sujet: Re: Des p'tits pissenliiiiits ~ :D Ven 25 Oct - 20:53
Maquette de vie.
Une rangée de carrés, qui s'alignent en crescendo... Mes pieds qui se posent en ce monde... Une lumière au bout d'un long tunnel sombre...
Non, ce n'est pas la mort. C'est en moi. C'est mon monde. Derrière moi, une grande porte. Une immense porte blindée, comme la porte finale de Portal, qui donne sur la réalité. Celle des autres. Je suis pas faite pour ce monde. Il est bien conçu, en 3D, mais je ne l'aime pas. Mon armure se forme, l'étui de mon épée aussi. Toute mon armure est noire. J'avance pas à pas, vers cette lumière. Ma lumière. Je sais ce qui m'y attend. Des combats, des combats, et encore des combats. Des feux d'artifice de toutes les couleurs, des vides dans lesquels je devrai sauter, tenir en appesanteur, gérer ce monde... Le détruire, puis tout reconstruire, pour créer des histoires, encore et encore. Des alliés, des ennemis. Ca fait longtemps que je suis entrée dans cette pièce.
Ici, je suis maitresse de tout ce que j'approche. Et pourtant, les monstres que j'invente ne me loupent pas. J'aime cette pièce. Elle est énorme, sans limite, ou alors je ne les vois pas. J'aime ses bruits, ses cris, ses pleurs. J'ai créé cette pièce, mais elle n'est pas moi. Moi, je ne suis nulle part. Je suis un petit amas de pixel comme les autres, comme ceux que j'ai créé. Je peux être l'héroine, l'ennemie, la traitresse. Je peux tout faire. Même Skyrim ou Minecraft à côté c'est limité. Je peux faire venir des plaines ensoleillées, des villes sombres, des tunnels, absolument tout ce que je veux. Je suis libre ici. Je n'ai aucune limite.
Enfin... Des fois, je me retourne sur cette porte que j'ai fermé depuis longtemps. Parfois, des murmures me viennent. Il se passe des choses à l'extérieur, mais je n'ai pas envie de les voir. En fait... Je ne peux pas les voir. Je suis venue ici, et je crois que dans un de mes combats, j'ai perdu la clé qui ouvrait cette porte. J'ai paumé ma clé. Il y a une petite fenêtre qui donne sur la réalité, des fois, quand j'ai pas envie de créer une aventure, je vais regarder. Je suis enfermée dans ma liberté. Je sais pas trop si ça vaut le coup que je sorte. On me dit de le faire pourtant. Mais je suis bien ici. Et pourquoi pas allier les deux tiens. J'ai bien assez de pouvoir pour éclater cette porte !
Alors je m'élance, je frappe le plus fort, mais... Rien ne se passe. Absolument rien. Juste le petit 'shtok' de mon épée contre la porte blindée. Alors j'y retourne, je m'acharne, mais rien n'y fait. Je n'arrive plus à me réinsérer dans la réalité. Qui refuse l'autre ? Elle ou moi ? Non... Dans cette pièce je suis pas ce genre de lâche... Je m'en fiche !! De toute façon je suis très bien ici !! Autant aller passer mes nerfs sur un bon gros moob, quitte à me faire encore scarifier et pourquoi pas perdre.
Il est énorme, corné, avec des griffes affutées. Allez mon grand, taillade moi pour voir. Je le blesse, il m'arrache, m'envoie m'écraser contre une paroie rocheuse, je retombe lourdement. La pluie... Je reste sur le dos, il ne se passe plus rien.
En réalité... Je suis coincée.
J'en entends des murmures... Dehors, c'est pareil qu'ici. C'est pas tout à fait les mêmes combats, mais y en a... Sauf qu'ils sont moins concrets que les miens. Ils ne se voient pas, ils se ressentent.
Je suis comme ces jeux. Je suis le disque qui est coincé dans son boitier si on vient pas l'ouvrir. J'ai encore jamais vraiment servi, mais ça m'étonnerait qu'on me trouve sous blister. J'ai du tomber d'un sac sous la flotte. Voilà. Je me suis transformée en ma propre fuite, je suis la représentante de ma lâcheté. Mon résumé, je pense pas qu'on puisse encore le lire au dos du boitier, mais je pense quand même être encore fonctionnelle. Si on peut juste me sortir, je suis sûre que je peux avoir des bonnes choses à montrer, des émotions à faire ressentir, des choses à apprendre... Je ne ressentirai pas les mêmes choses, puisque je ne suis qu'un cd, un programme que la vie à élaboré, mais je pense quand même pouvoir servir.
C'est pas drôle de vivre des aventures et se battre tout seul... Alors, qui que vous soyez, enfant, adolescent, adulte, vieillard... C'est pas très dur d'ouvrir une boite... Alors... Sortez moi d'ici... Même juste une minute...
Tiens, on dirait que la lumière de l'extérieure entre dans ma sombre pièce... Une ombre... Un visage... Et la porte se referme. Tu vas pas me forcer à sortir n'importe comment hein ? Tu sais bien que mes rétines se brûleraient au soleil de la réalité. Apprendre à comprendre mes modes, étudier mes fonctionnements, percer mes mystères et m'exploiter... Oui, que ce soit en jeu ou en réalité, les règles sont les mêmes, on s'utilise tous.
Bienvenue dans mon monde. Tu n'attends pas plus et te crées toi aussi une armure, tu as vite compris de quel type j'étais hein ? Tant mieux. Et on s'élance, à deux. Ici, pas besoin de parler, les mots ne servent à rien. On observe, on se regarde, et on agit en s'accordant. Si je te vois blessée si tu me protèges, je te soignerai. Lorsque tu te batteras avec moi, le dos tourné, je ferai en sorte de te rendre plus fort encore, sans faillir. Si l'adversaire se fait rude, je ferai en sorte de l'affaiblir. Et si mon fonctionnement ne te plait pas, que tu as besoin d'extérioriser ta fureur, je me ferai ton défenseur, quitte à tout recevoir pour toi.
Et à part ça... Crois moi... Quelque que soit le boss, le démon, la lyche miroir qui ne cesse de se dédoubler, l'homme masqué qui se joue de nous sur le temps, le bahamut... Si tu es avec moi, je bourrinerai. Je ne sais être réellement forte que si tu existes en mon monde. On est plus facilement en proie au doute quand on est seul... Un doute, un faux pas, et c'est fini. Sauf que maintenant, tu es là. Tu ne vas pas rester, je le sais, un jour tu devras ressortir, parce que toi tu as la clé qui ouvre le portail de la réalité, et peut-être que je te suivrai. Mais en attendant, quelque soit le sacrifice à faire, si c'est pour toi je le ferai. Parce que même si je ne suis pas encore sortie d'ici, c'est toi qui m'a délivrée. Je te dois bien ça. Tu m'as sauvée de moi même, je dois aussi t'épargner toute mes hostilités. Mais toi aussi tu es là pour jouer, pour connaitre tout ce qui me conçoit. Tu savais ce qui t'attendait en me rejoingnant ici. Ma boite est belle n'est-ce pas ? Pourtant avec moi des tourments tu vas en avoir, si tu acceptes d'affronter mes boss. Mais tu seras pas seul, je te le promets, moi, l'IA, je te protégerai du mieux que je peux, même si je ne suis pas parfaite. Plus que ton épée, plus élaborée que la mienne, tu devras t'armer de patience. Et pour finir ce qui me compose, la règle est simple. L'ultime boss, celui qui tient tout ce programme en bouquet, c'est moi. Tu as fait toute l'aventure à mes côtés, tu me connais mieux que quiconque. Affronte moi. Sans doute trouveras-tu cette fin triste, ou alors peut-être te procurera-t-elle des frissons, ou de la haine, ou de la tristesse. J'ai été créée pour ça, pour faire vivre des émotions, même si elles sont éphémères. Mais ne t'inquiètes pas, les règles sont fixées, ici, tu es obligé de gagner, même si je suis la créatrice de cet univers. Depuis le début, tu es plus fort que moi, alors fonce, et fini moi.
Et, lorsque cette histoire sera finie, tu feras demi tour, avec la clé que tu as gardée, sans doute regarderas-tu encore une fois derrière toi, pour te rendre compte de tout ce que tu as fait ici, et tu sortiras en me laissant derrière toi.
Tu me demandes alors, qu'est-ce que ta présence a bien pu changer ici ? Moi. C'est moi que tu as changé. Tu n'as pas eu accès à mes données source mais pourtant, je suis bel et bien changé. J'ai avancé dans mon histoire, parce que tu étais là.
Je sais, tu as ouvert la porte, mais je ne suis pas retournée dans la réalité. Pas mon corps, en tout cas. Mais... Une petite partie de moi y est allée. Une petite partie de moi, qui vit maintenant en toi. Parce que, même si ma présence en ce monde est insignifiante, je sais que moi aussi je t'ai changé. Je sais que tu as appris des choses avec moi. Alors, pardonne cette ultime demande, à moi qui t'en ai fait baver, mais dans cette réalité... Vis pour moi. Tu sais, ce n'est pas très différent d'ici. Tu portes en toi mon essence, ce que j'ai voulu t'offrir. Fais en bon usage. Et... Si un jour le coeur t'en dis...
Tu as ta clé. N'hésite pas à repasser me voir. Je serai là, souriante comme au premier jour. On recommencera toute l'aventure si tu le souhaites. Je l'ai déjà vécue des milliers de fois, mais je veux bien la revivre si c'est pour toi. Parce qu'avec toi, chacune de mes histoires sont uniques, parce que tu es là. Et, si le mode histoire ne te dit rien, on pourra tester plein d'autres trucs que mon univers peut contenir. Juste pour s'amuser. Je te l'ai dis, mon monde est vaste. Et puis, si ce n'est pas moi que tu as envie de voir, je peux devenir un tout autre personnage. Mais ne te leurre pas, il restera encore un bout de moi. Je ne peux pas disparaitre, même si je n'existe pas, car ce monde est le mien.
Rentre bien, et, qui que tu sois, merci d'avoir été là. Sois heureux dans la réalité. Et si un jour, elle ne te plait pas, reviens me voir, je t'apprendrai à l'aimer.
Midlecter
Messages : 20 Date d'inscription : 07/04/2013 Age : 26 Localisation : HERE'S JOHNNY!
Sujet: Re: Des p'tits pissenliiiiits ~ :D Mar 29 Oct - 15:48
Ton dernier texte est magique. La musique, l'histoire, tout. Juste bravo.
Miss Steak
Messages : 18 Date d'inscription : 11/06/2013
Sujet: Re: Des p'tits pissenliiiiits ~ :D Mer 30 Oct - 14:51
Merci beaucoup, j'espère que ton rythme de lecture a pu se caler comme je le voulais sur la musique.
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Sujet: Re: Des p'tits pissenliiiiits ~ :D
Des p'tits pissenliiiiits ~ :D
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